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Championnat d'héraldique des clubs de football #13 - la Liga d'Espagne 2014 - 3e partie

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magnet (ancien logo)
  Nous voici arrivés à la dernière page de la revue des emblèmes des clubs de football d'élite de la Liga de España commencée il y a quelques jours, voir précédement  → .
 

 Pardon encore aux amateurs exclusifs de sport qui se seraient égarés ici , guidés par le hasard de leur moteur de recherche préféré : ils ne trouveront pas ici, ni les résultats, ni statistiques et aucun commentaires sur leurs équipes favorites.   Mais s'ils veulent en savoir un peu plus sur leurs emblèmes parfois bien étranges comme celui-ci à droite, comme sorti d'une bande dessinée de Batman ! alors qu'ils restent un peu , car justement... nous allons évoquer nos chers amis américains et leur super-héros volant !...


 
 Le championnat de football de premier échelon en Espagne s'appelait "la Primera División" entre 1928 et 2008, puis a été renommée comme un peu partout en Europe : "Liga " depuis 2008. Dans le langage courant, le terme de "Liga " est souvent utilisé pour désigner la compétition, bien que liga signifie simplement ligue en espagnol. L'antichambre de cette élite a pour nom "Liga Adelande (ex Segunda División)". Le sigle BBVA se rapporte au sponsor principal : une banque du Pays Basque: la "Banco Bilbao Vizcaya Argentaria" (BBVA).

 Voici pour la présentation, voyons la carte de localisation des 20 clubs de Liga maintenant :


   Comme les précédentes fois,  je mets en parallèle logos de clubs et blasons des "villes hôtesses", pour établir les liens quand ils existent, qui expliquent l'origine de certains symboles, mais pas tous et pas toujours.
   J'en termine avec le classement alphabétique par les noms des villes.  Voici donc les 7 clubs restants :



  







MÁLAGA C.F.   -  MÁLAGA CLUB DE FÚTBOL  (Malaga) 
 

  Ce très ancien club dont l'origine remonte à 1904, a connu plusieurs fusions et  restructurations dans son histoire, notamment en 1948 sous le nom de Club Atlético Malagueño (voir les initiales C-A-M sur les emblèmes ci-dessous) et la dernière en 1994 où il prend définitivement son nom actuel. Le maillot est rayé de blanc et de bleu ciel qui sont les couleurs du club que l'on retrouve sur le logo, dans la partie inférieure.
  La partie supérieure est occupée par un paysage au naturel où l'on peut distinguer une forteresse sur un rocher, des remparts descendant jusqu'à la mer, dessinant une enceinte fermée. Ce tableau provient des armoires très anciennes (1494) octroyées à la ville libérée de Malaga par les "rois catholiques": Ferdinand II d'Aragon et Isabelle de Castille qui ont chassé les derniers émirs nasrides de la péninsule. C'est un représentation stylisée de l'énorme forteresse du mont Gibralfaro construite par les musulmans au XIVe siècle.
  Les deux personnages agenouillés comme en suspension dans le canton dextre, sont deux saints martyrs de Malaga : San Ciriaco et Santa Paula.  Dans la bordure "partie de sinople et de pourpre" sont disposés les jougs et les faisceaux de flèches, emblèmes personnels respectifs de Ferdinand II d'Aragon et Isabelle de Castille précédemment cités.

évolution du logo, selon le site : http://lafutbolteca.com
les différences sont presque imperceptibles : c'est surtout le dessin du site de Gibralfaro, qui retient l'attention
 par ses évolutions.
Le Cerro (mont) et Castillo (château) de Gibralfaro, ancienne forteresse maure du XIVe siècle au milieu de la ville de Malaga









REAL SOCIEDAD DE FÚTBOL  (Saint-Sébastien) 
 

Ce très ancien club basque dont l'origine remonte à 1904, a pris son nom actuel en 1910. Les couleurs du maillot des joueurs, aux rayures verticales bleues et blanches, sont présentes sur l'emblème, inchangé dans sa forme générale depuis l'origine et lui même inspiré par les couleurs du drapeau municipal (ci-dessous).  Les initiales S-S sont naturellement celles de San Sebastián, que l'on voit  très distinctement sur les anciens blasons de la cité (ci-dessous).  La couronne royale surmontant le ballon en cuir a été adoptée en même temps que le terme de "Real" (royal en espagnol) en 1910, par la volonté du roi Alphonse XIII.
 Pendant la République espagnole (1931-1939), cette couronne a été soit supprimée de l'emblème ou sinon remplacée par une couronne murale, et la dénomination du club a été changée en "Donostia Foot-ball Club",  Donostiaétant le nom de la ville de Saint-Sébastien en langue basque. L'emblème et le nom du club ont été rétablis en 1940 et il sont restés inchangés depuis cette date.


drapeau de la ville de Saint-Sébastien
blason peint sur la base des lampadaires du Pont Santa Catalina à San Sebastián














SEVILLA F.C.  -  SEVILLA FÚTBOL CLUB  (Séville) 
 

  Un des plus anciens clubs d'Espagne, fondé officiellement en 1905, mais dont les bases constitutives remontent à 1890 ! Il a un rival historique qui est l'autre grand club sévillan : le Real Betis, évoluant actuellement en Liga Adelante (la Deuxième Division). La couleur portée par les joueurs est soit le blanc à domicile, soit le rouge en déplacement à l'extérieur.
  L'emblème en forme d'écu est coupé et divisé en trois quartiers surmontés d'un chef de gueules en forme de double accolade. Le premier quartier provient des armoiries de la cité de Séville (ci-dessus à droite) : une scène montrant au centre un personnage assis sur son trône de face, encadré par deux évêques assis également, de profil, tous sont richement vêtus et portent les symboles de leur pouvoir : couronne, épée, globe, mitres et crosses. Cette scène est absolument anachronique car elle réunit au centre : le roi de Castille san Fernando III ( Ferdinand III, 1199-1252, qui a repris Séville au royaume arabe d'Al-Andalus en 1247), l’évêque san Isidoro de Sevilla (Saint Isidore, 556-636) et un autre évêque de Séville :  san Leandro (Saint Léandre , 534-600). Seuls les deux ecclésiastiques ont pu se rencontrer, mais pas les deux ensemble en habit d'évêque, puisque le premier a succédé au second dans cette fonction !

Voici la scène reconstituée des armoiries de la ville de Séville, inspirée par la peinture religieuse de la Cathédrale :
 à gauche Saint Isidore de Séville, au centre le roi et saint Ferdinand III de Castille, et à droite Saint Léandre de Séville,
 trois portraits issus de l’œuvre du peintre baroque sévillan Bartolomé Esteban Murillo (1617-1682)

 Le second quartier comporte le monogramme du club : les lettres S-F-C , initiales du nom Sevilla Fútbol Club, qui a été et qui est encore utilisé parfois comme logo ou simple badge (ci-dessous).
  Enfin le troisième quartier formé de pals d'argent et de gueules est propre aux couleurs des maillots du club, blanc quand il joue à domicile, rouge à l'extérieur. Sur le tout, au cœur : un ballon de foot en cuir.











VALENCIA C.F.  -  VALENCIA CLUB DE FÚTBOL - VALÈNCIA CLUB DE FUTBOL  (Valence) 
 

  Lui aussi est parmi les clubs les plus prestigieux d'Espagne et d'Europe, au palmarès impressionnant, presque toujours en Première Division, sauf quatre saisons en deuxième dans toute son histoire qui a débuté en 1919. Les couleurs que portent les joueurs sont un maillot blanc et un short noir à domicile et tout en or à l'extérieur, la couleur de champ du drapeau valencien.
L'emblème du club est directement inspiré par le blason de la ville : "d'or à quatre pals de gueules" qui sont les armes du roi d'Aragon (el Señal Real de Aragón). Elles ont été  concédées à la ville de Valence au XIVe siècle par le roi d'Aragon  Pierre IV (Pedro IV ) le Cérémonieux  en reconnaissance de sa résistance au roi de Castille, Pierre le Cruel (Pedro I de Castilla), les deux royaumes étant en conflit à cette époque. La surprenante chauve-souris nous vient aussi de l'ancien royaume d'Aragón. C'est par une métamorphose progressive et très curieuse du cimier initial de la couronne d'Aragón (j'en avais fait un de premiers sujets de blog, voir → ) qui portait un dragon, que celui-ci s'est mué au fil du temps en chauve-souris. Nous la retrouvons par exemple maintenant sur beaucoup de blasons territoriaux et municipaux de la région. Toutefois le dragon originel est encore visible sur les armoiries actuelles de la Communauté autonome de Valence (ci-dessous) et sur celui de la Province de Valence.
armes de la Communauté Valencienne
calquée sur les anciennes armes d'Aragón :
écu + couronne + cimier + lambrequins 

  Vous avez donc compris que la (lo) Rat-penat , c'est le nom donné à la chauve-souris par les valenciens dans leur langue, proche du catalan, a donc une certaine ancienneté et antériorité de plusieurs siècles ! Eh bien cela n'a pas empêché nos chers amis américains d'intenter un procès de plagiat ou contrefaçon au club de Valence C.F, sur la base de l'image symbole de leur super-héros "Batman", né en 1939. On imagine facilement que, connaissant la puissance commerciale, industrielle et politique des États-Unis, et une certaine arrogance naturelle, leur considération pour l'histoire de l'Europe, ses symboles et ses traditions populaires ne sont pas pour eux (certains, pas tous) une préoccupation majeure. Et leur facilité pour entreprendre des procédures et imposer des contraintes aux autres, sans jamais se les appliquer à eux-mêmes, n'est plus à démontrer. 

Vous avez du mal à le croire ?  alors regardez ces liens, c'est tout récent (novembre 2014) :
image :  Batman - D.C. Comics ™  ® -  U.S.A
•Batman (DC Comics) vs Valencia C.F  (fr) →
•El conflicto del logo del Valencia vs Batman  (esp)
•Holy Trademark! Batman creators DC vs Valencia (eng) →














LEVANTE U.D.  -  LEVANTEUNIÓN DEPORTIVA - LLEVANT UNIÓ ESPORTIVA(Valence) 
 

  Second club de la ville de Valence par ordre d'importance, et parvenu en Liga pour la première fois en 2004, il est néanmoins plus ancien ( fondé en 1909 pour une de ses composantes) que le précédent Valencia C.F.  Son nom vient de la Playa de Levante ( la plage du levant, c'est-à-dire de l'est) où se situait le stade à l'origine.
  L'emblème, est très proche de celui de son grand frère du Valencia C.F.  : "un écu d'azur à deux pals cousus de gueules ( comme les couleurs du maillot des joueurs à domicile), une barre d'argent brochant avec le nom LEVANTE U.D. en lettre de sable, un ballon de cuir brochant en pointe", soutenu par la désormais célèbre chauve-souris valencienne/ aragonaise de sable.  Ces couleurs : bleu et rouge-grenat ont été fixées en 1942 avec la constitution définitive du Levante U.D. issu d'une fusion de deux clubs.

Lo Rat-Penat (la chauve-souris en valencien) est un emblème très populaire
 dans la Communauté valencienne comme celle-ci qui illustre une de ces fêtes
 traditionnelles appelées "las fallas" , ici à Valence, dont nous devinons le blason.












R.C. CELTA DE VIGO -  REAL CLUB CELTA DE VIGO 
 

  Ce grand club de Galice, rival historique du Deportivo La Corogne, a été créé en 1923. Ses couleurs à domicile : bleu ciel et blanc viennent du blason de la Galice (ci-dessus au centre).
  L'emblème n'a aucun rapport avec celui de la ville de Vigo (ci-dessus à droite), mais il peut être blasonné : "écu ancien d'azur à une double orle d'argent ouverte à senestre, timbré d'une couronne royale fermée d'or, supporté par une croix de Saint-Jacques de gueules". Les couleurs de l'écu reprennent aussi celles de la Galice. La croix se nomme"laCruz de Santiago", en espagnol.  Cette belle croix fichée et fleuronnée est un symbole fort partout en Espagne, et aussi au Portugal. A l'origine c'est l'emblème de l'Ordre religieux et militaire de Saint-Jacques de l'Épée, particulier à la péninsule ibérique, dont l'origine remonte au XIIe siècle et qui très proche dans ses principes de celui des Templiers. De nos jours c'est toujours un Ordre honorifique important de la société espagnole.

une croix de Saint-Jean à Clavijo (la Rioja)
chevalier de l'ordre de Santiago












VILLARREAL C.F. -   VILLARREAL CLUB DE FÚTBOLVILA-REAL CLUB DE FUTBOL (Vila-real) 
 

  Sous son nom actuel , le club date de 1956, mais il s'est appelé Club Deportivo Villarreal  entre 1929 et 1947 puis Club Atlético Foghetecaz de 1947 à 1956. Ses couleurs de maillots sont le jaune à domicile et le bleu à l'extérieur. Des couleurs que nous retrouvons sur le logo.
Cet emblème est inspiré directement par le blason de la petite ville de Villarreal (Vila-real en valencien, blason à droite, ci-dessus), dans la Communauté autonome de Valence. Nous retrouvons les couleurs communes à l'ensemble des communautés catalanes : champ d'or et pals de gueules.

évolution du logo, selon le site : http://lafutbolteca.com


 



Coup de sifflet final ! 
 J’espère que vous aurez trouvé quelques informations agréables, sans aller jusqu'aux révélations, sinon du plaisir à décrypter avec moi ces symboles. 




A bientôt pour d'autres coopérations sportives et héraldiques ...


Crédits :
passer la souris sur les images pour voir leur origine
- pour l'essentiel :
• logos  : 
Wikipédia , clubs  ou sites de fans/supporters
• les blasons : 
commons.wikimedia.org



                            Herald Dick
 

Nouvel an 2015 : H -11

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Le Tour du Monde du Nouvel An en 24 heures :



Nous sommes encore le 31 décembre et il est 13 h 00à Toulouse (France), mais :

à Christchurch (Nouvelle-Zélande)
Il est 00 h 00 le 1er janvier 2015

Happy New Year ! Kia hari te tau hou !
(Bonne Année ) en anglais et langue maori





Nouvel an 2015 : H -10

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Le Tour du Monde du Nouvel An en 24 heures :



Nous sommes encore le 31 décembre et il est 14 h 00à Reims (France), mais :

à Vladivostok (Russie)
il est 00 h 00 le 1er janvier 2015

С Новым Годом !!
(Bonne Année ) en russe 




Nouvel an 2015 : H -9

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Le Tour du Monde du Nouvel An en 24 heures :


Nous sommes encore le 31 décembre et il est 15 h 00à Angoulême (France), mais :

à Melbourne (Australie)
il est 00 h 00 le 1er janvier 2015



Happy new year !!
(Bonne Année )






Nouvel an 2015 : H -8

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Le Tour du Monde du Nouvel An en 24 heures :



Nous sommes encore le 31 décembre et il est 16 h 00à Mâcon (France), mais :


       à Osaka              et                à Kobe (Japon)
il est 00 h 00 le 1er janvier 2015

明けましておめでとうございます !! 
(Bonne Année ) en japonais




Nouvel an 2015 : H -7

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Le Tour du Monde du Nouvel An en 24 heures :


Nous sommes encore le 31 décembre et il est 17 h 00à Rouen (France), mais :


à Manille (Philippines)
il est 00 h 00 le 1er janvier 2015


Manigong bagong taon !! 
(Bonne Année ) en tagalog









Nouvel an 2015 : H -5

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Le Tour du Monde du Nouvel An en 24 heures :



Nous sommes encore le 31 décembre et il est 19 h 00à Rennes (France), mais :

à Almaty (Kazakhstan)
il est 00 h 00 le 1er janvier 2015

Жаңа жыл құтты болсын !! 
(Bonne Année ) en kazakh 



Nouvel an 2015 : H -3

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Le Tour du Monde du Nouvel An en 24 heures :



Nous sommes encore le 31 décembre et il est 21h 00à Chambéry (France), mais :

à Erevan (Arménie)
il est 00 h 00 le 1er janvier 2015



Շնորհավոր նոր տարի !! 
(Bonne Année ) en arménien




Nouvel an 2015 : H -2

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Le Tour du Monde du Nouvel An en 24 heures :



Nous sommes encore le 31 décembre et il est 22 h 00à Grenoble (France), mais :

à Nairobi (Kenya)
il est 00 h 00 le 1er janvier 2015



Heri ya Mwaka Mpya !! 
(Bonne Année ) en swahili



Nouvel an 2015 = Bonne Année !!

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 Nous sommes le 1er janvier et il est 00 h 00 en France, 
mais aussi dans au moins 43 pays d'Europe et d'Afrique (pays coloriés en rouge sur la carte plus bas):

Bonne année !!


Nouvel an 2015 : H +1

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Le Tour du Monde du Nouvel An en 24 heures :



Nous sommes le 1er janvier et il est 01 h 00 à Brest (France), et maintenant :

à Akureyri (Islande)
il est 00 h 00 le 1er janvier 2015



Gleðilegt Nýtt Ár !! 
(Bonne Année ) en islandais






Nouvel an 2015 : H +4

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Le Tour du Monde du Nouvel An en 24 heures :



Nous sommes le 1er janvier et il est 04 h 00à Nancy (France), et maintenant :

à Salvador (état de Bahia - Brésil)
il est 00 h 00 le 1er janvier 2015



Feliz ano novo!! 
(Bonne Année ) en portugais




Nouvel an 2015 : H +6

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Le Tour du Monde du Nouvel An en 24 heures :



Nous sommes le 1er janvier et il est 06 h 00à Bayonne (France), et maintenant :
à Cuzco (Pérou)
il est 00 h 00 le 1er janvier 2015



Feliz Año Nuevo !!
Mosoi Watapi sumaj kausay kachun !! 

(Bonne Année ) en espagnol et en quechua





Nouvel an 2015 : H +7

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Le Tour du Monde du Nouvel An en 24 heures :



Nous sommes le 1er janvier et il est 07 h 00à Bourges (France), et maintenant :


à Chicago (U.S.A - Illinois)
il est 00 h 00 le 1er janvier 2015


Happy New Year !!
(Bonne Année ) en anglais







Nouvel an 2015 : H +9

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Le Tour du Monde du Nouvel An en 24 heures :



Nous sommes le 1er janvier et il est 09 h 00à Lille (France), et maintenant :

à Whitehorse (Canada - Yukon)
il est 00 h 00 le 1er janvier 2015



Happy New Year !!
ᐅᑭᐅᒥ ᓄᑖᒥ ᖁᕕᐊᓱᒋᑦᓯ
!! (ukiumi nutaami quviasugitsi !!) 
(Bonne Année ) en anglais et en langue des inuits












Nouvel an 2015 : H +11

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Le Tour du Monde du Nouvel An en 24 heures :



Nous sommes le 1er janvier et il est 11 h 00à Toulon (France), et maintenant :

à Papeete (Polynésie Française)
il est 00 h 00 le 1er janvier 2015



Bonne année !!
'ia ora na i te matahiti api !!

en français et en tahitien












1er janvier 1515 - 2015 : 500ème anniversaire de la mort de Louis XII de France

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 Séduisant et plutôt intelligent, il avait gagné le surnom enviable de «Père de son Peuple» lors des états généraux de 1506, en dépit de ses déconvenues dans les Guerres d'Italie. Il a été un souverain réformateur très populaire et s’est montré particulièrement attentif au sort des populations les plus modestes du royaume.

blason de France moderne :
 "d'azur à trois fleurs de lis d'or".















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Louis XII

armoiries de la ville de Blois  (Loir-et-Cher) telles qu'elles ont été rétablies par lettre
 patente sous la Restauration, le 8 mars 1817 :  "D’argent à l’écusson en abîme
d’azur chargé d’une fleur de lis d'or, accosté à dextre d'un porc-épic,
à senestre d'un loup de sable, contre-rampants et colletés d'or".
Le porc-épic se rapporte naturellement à la maison d'Orléans.
extrait d'un Armorial des Villes au XIXe s., folio 152 - Archives Nationales - Paris

Louis d'Orléans (•1462 - †1515).
Duc d'Orléans (1465-1498),
Duc de Milan (1499-1512),
Roi de Naples (1501-1504),
Roi de France (1498-1515).
(dynastie des Valois-Orléans).


Né à Blois, le 27 juin 1462, Louis d’Orléans est le fils très tardif du poète Charles d’Orléans, alors âgé de soixante-sept ans, et de Marie de Clèves. À l’âge de trois ans, il devient duc d’Orléans à la mort de son père. Élevé sous la tutelle assez rude de son cousin et parrain, le roi Louis XI, il est contraint par ce dernier d’épouser en 1476 sa fille, Jeanne de France, stérile et contrefaite, le roi espérant ainsi tarir toute possibilité de descendance dans la branche des Valois-Orléans.

Durant la minorité de Charles VIII, il est l’un des chefs du parti hostile à la régente, Anne de Beaujeu, et participe au conflit de la Guerre folle aux côtés de François II, duc de Bretagne. Capturé à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier (1488), il reste emprisonné jusqu’en 1491, puis, gracié par son cousin Charles VIII, avec lequel il participe à la première expédition d’Italie vers Naples (1494-1495), battant notamment la flotte d’Aragon à Rapallo, il est nommé gouverneur de Normandie.

armoiries de Charles, Duc d'Orléans et prétendant au duché de Milan,
 le père de Louis, titres qu'il a lui-même porté jusqu'à son couronnement en 1498 :
"Écartelé : 1 et 4, d'azur, à trois fleurs de lys d'or (Orléans); 2 et 3, d'argent,
à la guivre d'azur, issante de gueules et couronnée d'or (Milan)".
Collier de l'Ordre de la Toison d'or. Détail  extrait des "Statuts, Ordonnances et
 Armorial de l'Ordre de la Toison d'Or" Pays-Bas 1473.
(manuscrit enluminé), conservé à la Bibliothèque royale
(Koninklijke Bibliotheek) de La Haye, cote KB 76 E 10 →

Armoiries de Louis XII, roi de France, roi de Naples (écu de gauche), duc de Milan (écu de droite) (f°9r) -- détail des ornements d'une page enluminée extraite du manuscrit " De laudibus Galliae [Chants en l'honneur de Louis XII], par Giovanni Michele Nagonio, dit Michel Nagonius, avant 1518 - BNF Paris  Ms Latin 8132  →

armoiries de l'union de Louis XII et d'Anne de Bretagne
base du traité d’union perpétuelle de la Bretagne et de la France en 1532
À la mort du roi Charles VIII, qui n’a pas laissé d’enfant survivant, il monte sur le trône de France et, décidé à assurer la continuité de sa lignée, obtient du pape Alexandre VI Borgia l’annulation de son premier mariage pour pouvoir épouser la veuve du roi défunt, Anne de Bretagne, et conserver ainsi le bénéfice de l’union personnelle du duché avec le royaume de France. Anne de Bretagne a donc été  reine consort à deux fois consécutives pour les intérêts de la politique du royaume.

Le porc-épic est l'emblème des Ducs d'Orléans et en particulier celui de Louis XII, il est omniprésent dans les pièces
et sur les façades du château de Blois, dont nous avons ici deux parmi les nombreux spécimens.
panoramique de la cour intérieure du château de Blois - photo  © Tango7174
portrait de Louis XII agenouillé, accompagné de saint Michel,
 de Charlemagne, de saint Louis et saint Denis.
tableau de Jean Bourdichon (1457 - 1521)
propriété du Getty Center - Los Angeles (U.S.A)

Petit-fils de Valentine Visconti, il se prévaut de cette filiation pour engager la France dans les guerres d’Italie et envahir le Milanais (1499) puis, avec l’aide de Ferdinand d’Aragon, le royaume de Naples (1501). Trahi par son allié, il doit évacuer Naples en 1504, et conclut avec Maximilien et Ferdinand Ier un arrangement selon lequel il renonce à ses prétentions italiennes et abandonne la Bourgogne contre la promesse du mariage de sa fille Claude avec le futur Charles Quint. Il dénonce cet accord dès 1506, choisissant de marier sa fille à son cousin François, duc d’Angoulême, afin que ni la Bretagne ni la Bourgogne n’échappent dans l’avenir à la France.

Prenant prétexte en 1507 d’un soulèvement des Génois, il reprend la guerre en Italie, et adhère à la ligue de Cambrai (1508) qui réunit contre les Vénitiens le pape Jules II, l’empereur Maximilien, Ferdinand d’Aragon et les ducs de Ferrare et de Savoie. Cependant, il ne tarde pas à se brouiller avec le pape, contre lequel Bayard remporte la victoire de La Bastide. Tandis que Louis XII convoque à Pise un concile pour déposer Jules II, ce dernier forme contre la France la Sainte Ligue, avec Venise, l’Espagne, l’Empire et l’Angleterre, coalition qui chasse les Français d’Italie et porte la guerre jusqu’en Bourgogne.

la très célèbre statue équestre de Louis XII, sur la façade extérieure du château de Blois
 avec le porc-épic et les initiales de Louis et d'Anne de Bretagne, en-dessous.

En matière intérieure, Louis XII, auquel sa popularité vaut le surnom de « Père de son peuple », s’emploie, conseillé par le cardinal d’Amboise, à réduire les impôts et à améliorer le fonctionnement de la justice, notamment par la codification des coutumes. Mécène, il favorise l’introduction de la Renaissance en France.

 Devenu veuf d'Anne de Bretagne le 9 janvier 1514, il se remarie le 9 octobre à Abbeville avec Marie d'Angleterre, la très jeune sœur du roi Henri VIII d'Angleterre, pour sceller sa réconciliation avec ce dernier et conclut la paix en 1514.

enluminure extraite de "l'Histoire généalogique des Rois de France, depuis les origines jusqu'à Louis XII [1501]", traduite du français
 en vieil allemand  par Johann von Morssheim (fol. 8 et suite).  Image du centre : en haut les armes et symboles du roi de
 France Louis XII, en bas celles des Comtes Palatins du Rhin (maison de Wittelsbach).
Édition : 1501-1600 - Bibliothèque nationale de France, Paris,  Département des manuscrits, Ms Allemand 84. →

Affaibli par l'âge, les excès et la goutte, il meurt le 1er janvier 1515, en l'hôtel des Tournelles à Paris. Les partisans du futur François Ier répandent la rumeur sur sa sénilité, son impuissance et le fait qu'il se serait épuisé dans la chambre à coucher à force de vouloir concevoir un fils avec Marie d'Angleterre. Il laisse le trône à son cousin et gendre François de Valois-Angoulême, sous le nom de François Ier, qui est l'époux de sa fille aînée Claude, duchesse de Bretagne.





                            Herald Dick

Zoo héraldique #16 : vous reprendrez bien encore un peu de renne ?

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Tchoukotka raïon (de 2010 à 2012)
 Russie (Kraï de Tchoukotka)
 sur le contour de la carte du territoire : 
un morse (Odobenus rosmarus)
et en pointe  : six rennes affrontés
  Les fêtes de Noël m'ont donné l'occasion de parler d'un animal qui mérite bien notre reconnaissance : le renne ou caribou (voir → ). Comme le cheval, le bœuf, le lama ou le dromadaire le sont encore ailleurs, c'est un être vivant à multiples fonctions indispensable à de nombreux peuples des régions subarctiques.
   En adéquation avec le sous-titre de mon blog : "Les blasons nous parlent des Hommes, des Nations, des Communautés, de l'Histoire, du Spirituel, de la Nature, de l'Art, des Sciences, de la Vie, etc.." , je  voudrais cette fois évoquer ces hommes et ces femmes qui vivent encore un peu en autarcie, comme leurs ancêtres, dans un monde qui change et dont le mode de vie va sûrement évoluer. 
Les Samis, Komis, Nénetses , Mansis , Selkoupes, Énetses , Khantys , Kètes , Kereks, Nganassanes, Dolganes, Évenks , Évènes , Yakoutes, Youkaghirs, Tchouvanes, Tchouktches, Kéreks, Alioutes, Koriaks, Aléoutes, Yupicks, etc...  tous dépendent en grande partie du renne et de son élevage, comme moyen de subsistance.
 Réserve naturelle de Kerzhensky (logo)
dans l'Île de Wrangel -  
Russie (Kraï de Tchoukotka)



 .
Déjà le régime communiste de l'Union Soviétique avait mis à mal leur traditions, leur mode de vie nomade, et leurs vies tout court, surtout sous la période stalinienne. Certains de ces peuples ont eu beaucoup de mal à s'en sortir, sédentarisés de force, vivant de l'assistance de l'état et de l'aide humanitaire, ils avaient même failli oublier leurs savoir-faire. Et maintenant c'est la mondialisation de l'économie, le réchauffement climatique et la recherche très active de nouvelles ressources énergétiques qui menacent leurs environnements et leurs ressources. Autant dire que les prochaines décennies n'incitent pas à l'optimisme pour les hommes du Nord et leurs troupeaux de rennes...


Le Renne et les hommes à travers le temps avec l'héraldique 

Krokom -  Suède (Jämtland) 
un renne préhistorique ; 
le tableau réel est en-dessous (photo)
   Dès le Paléolithique, l'habitat du renne préhistorique, qui est la même espèce que de nos jours, était beaucoup plus étendu, dans toute l'Europe notamment, où il effectuait de grandes migrations au rythme des saisons. Les grottes qui ont servi d'abri, les graffitis réalisés par les hommes du Magdalénien, les restes de repas enfouis dans les states souterraines, ou les objets usuels également, en sont la preuve.
   En effet les fouilles archéologiques ont pu confirmer que le renne était une des proies favorites des chasseurs car il fournissait, outre sa viande, de quoi se vêtir avec sa peau, et fabriquer des outils et des armes avec les os, les bois, etc... 
  L'art rupestre témoigne que des hommes du Néolithique (vers 3000 avant J.C.) dans de nombreuses régions d'Europe et d'Asie ont voulu laisser un message aux générations futures. Quel genre de message, peut-être simplement le récit d'un jour particulier de chasse, réussi, ou au contraire tragique, ou bien ce sont des incantations chamaniques, pour les Esprits de la Nature ? Ces peintures, ces pétroglyphes représentant des animaux, sont fréquents dans les cavernes, sur les parois rocheuses, ou même sur de simples rochers.
Les pétroglyphes (- 3000 av. J.C.) de Glösa localité suédoise située dans la commune de Krokom, dans le Comté de Jämtland.
   Dans la toundra de Sibérie, le renne fait partie depuis longtemps de la vie des nombreux peuples autochtones. Leur subsistance dépend en grande partie d'eux. Ils sont entraînés à porter des harnais et à tirer des traîneaux. Outre leur force, leur rapidité et leur endurance, ils sont également prisés pour leur lait, leur chair, leur peau et même leurs os. Depuis des siècles, là aussi, les artistes ont laissé les traces de cet attachement aux rennes par la peinture, la gravure, dans les motifs décoratifs de leurs tissus, ou avec les objets traditionnels modelés ou sculptés.
Anabarsky ulus district  -  Russie (Yakoutie) 
un homme et un renne reliés en un symbole unique
les cinq diamants en arc de cercle sont un symbole 
récurrent sur les emblèmes, propre à la République 
de Sakha ( nom officiel de la Yakoutie)
Aldan (1984) -  Russie (Yakoutie) 
là encore homme et animal ne font qu'un
le reste fait référence à la nature : toundra, 
rivière, collines (triangles), lune (besant-tourteau)

  L'héraldique civique s'est emparée de ces représentations ethniques fascinantes en prolongeant cette relation privilégiée avec cet animal, pour orner quelques blasons de villes ou de territoires dans toute la Sibérie du nord.
  Les croyances chamaniques dans "les Esprits" de la Nature sont très fortes et nombreux sont les peuples qui pratiquent encore cette forme de spiritualité. On ne peut pas vraiment parler de religion, car il n'y a pas de dieux, ni d'être supérieur, mais plutôt des forces surnaturelles, plus proches de la magie, qui soignent, apaisent, raisonnent les humains en touchant leurs âmes et donne un sens à chaque chose, chaque être, même, et surtout, celles qui sont inexplicables ou imaginaires.

Tolka selo  -  Russie (Iamal-Nenetsie) 
un renne (ou un cerf) stylisé brochant sur un 
disque solaire et sommé d'une flamme pour les 
ressources en gaz naturel de la région
Abyysky ulus district -  Russie (Yakoutie) 
un poteau rituel (Сэргэ) avec un dessin combinant les formes
d'un cygne, d'un cheval et d'un renne pour représenter leurs vertus.

.

des "sergé" (Сэргэ) yakoutes, espèces de poteaux  rituels chamaniques
 souvent ornés de figures d'animaux, surtout des chevaux  (voir → ).  

Pustozersk selo -  Russie (Nenetsie) 
la barque à voiles munie d'une proue en forme de tête 
de renne rappelle que ce village doit sa subsistance
à la fois à l’élevage des rennes et à la pêche en 
rivière (le fleuve Pechora)

Inari -  Finlande 
certainement une des plus étranges créatures nées 
de l'imagination des hommes : un saumon d'argent 
portant une ramure de renne d'or. 
D'après une légende locale en Laponie .
.
Pour continuer , cliquer sur le lien ci-dessous :


Dans la symbolique poussée à l'extrême, notre renne peut être figuré par une silhouette, une "rencontre" (avec la tête de face),  ou même un "massacre" (juste les bois et l'os frontal) comme il se dit en termes héraldiques appropriés :

Fljótsdalshérað - Islande 
très belle composition en forme
 de vague mêlée à un bois de renne
Eidfjord  - Norvège
une ramure de renne mâle














de vrais massacres de rennes, rassemblés quelque part dans la toundra sibérienne
Ayano-Maysky raïon  - 
 Russie (Khabarovsk) 
un renne accompagné d'une zibeline,
d'un crabe de la Mer d'Okhotsk et de
diamants.
Naryan-Mar (2001) 
 Russie (Nenetsie) 
un renne et deux poissons
Priuralsky raïon  - 
Russie (Iamalo-Nenetsie) 
un renne accompagné d'un renard arctique, d'un poisson et un lingot d'argent.

Labytnangi
Russie (Iamalo-Nenetsie) 

Yusharskyy selo - Russie (Nenetsie)
au centre :  une tente traditionnelle des
ethnies de Sibérie, appelée "chum"(Чум)
Éleveurs nomades de l'ethnie Nénètse déplaçant leur troupeau - © photo : The Jeremy Nicholl Archive
Voici des représentations plus "naturelles" où la tête de l'animal est vue de profil,  avec encore de belles compositions héraldiques : 


Priuralsky raïon  - 
Russie (Iamalo-Nenetsie) 
une tête de renne au cou coupé et
bordé de motifs graphiques 
traditionnels des Nenets 
et notez la champagne cannelée 
surmontée de trois poissons
Nenetsie okroug autonome 
projet de blason 2002/2004 - Russie
 une tête de renne équipée d'une
 bride, regardant l'étoile polaire.
Verchneimbatsky selo - 
Russie (Krasnoïarsk)
les deux têtes de rennes arrachées
sont surmontées d'un octogone d'or 
qui est en fait l'image d' un instrument de musique traditionnel (бубна) 
de type tambourin .

 
Nenetsie okroug autonome
ancien sceau de 1999 -Russie


Vadsø  - Norvège
Rendalen  - Norvège

Piteå  - Suède
(province de Norrbotten) 
Umeå  - Suède
(province de Västerbotten)
Arvidsjaur  - Suède
 (province de Laponie)  
en chef : la Grande Ourse.

Nous passons au renne dont le corps incomplet, est mouvant du flanc de l'écu !

Oviken  - Suède
 (province de Jämtland) 
Mourmansk oblast (2002) - Russie
cet ancien blason a la particularité de 
montrer une aurore boréale stylisée en chef

Du point de vue strictement héraldique, on peut trouver des partitions d'écus faisant intervenir le renne en compagnie d'autre éléments :


Lovozero raïon - 
Russie (Mourmansk)

Tazovsky raïon - 
Russie (Iamalo-Nenetsie)














.



commune de Idre  - Suède
 (province de Dalarna) 
.
Comté deVästerbotten 
 Suède -  le blason réunit les 
symboles de trois anciennes 
provinces : 1/Västerbotten,
 2/Lappland, 3/Ångermanland 
ville de Gällivare  - Suède
 (Comté deNorrbotten
 le signe de Mars est le symbole 
alchimique du fer, en raison des
mines de fer de la région.
Comté deNorrbotten 
 Suède - le sauvage à la massue 
représente la province historique
de Laponie (Lappland)


Pour finir, voici encore quelques réalisations datant des années '1970 ou '1980 du temps de l'U.R.S.S.  comme on peut encore en juger par le style graphique "soviétique". Certains de ces blasons sont toujours en vigueur, témoignages d'une longue et importante période de la Russie.

Inta - Russie (Rép. de Komis) 
blason daté de 1982 - une ville 
minière pour l'exploitation du charbon
Vorkouta - Russie (Rép. de Komis)
blason daté de 1971 - une autre ville 
minière dédiée au charbon
Tiksi - Russie (Yakoutie) 
dans la partie inférieure
 nous avons un brise-glace
c'est un port sur l'Océan Arctique
Chersky raïon  - 
Russie (Yakoutie) 
le renne est surmonté 
d'une aurore boréale
Lovozero (Luyavvr en sami)
  Russie (Mourmansk)
 blason daté de 1989

Pour vous y retrouver dans la très compliquée Russie administrative, voici une carte (en anglais) sur laquelle j'ai rajouté un point rouge devant le nom des régions ou des républiques mentionnées sous les blasons cités .
Les termes russes "kraï, okroug, oblast, raïon, selo" sont des divisions inférieures, les autres lieux sont des villes.



Cette fois, nous sommes arrivés au bout du sujet ! Je ne pense pas que vous ne trouverez pas sur le net un dossier plus complet sur le thème du renne dans l'héraldique internationale. Sinon je promets d'en manger un en entier, avec la peau et les bois ....

A très bientôt pour un autre membre des mammifères ruminants dans "Zoo héraldique"  !!



Crédits :
les blasons proviennent de :
http://commons.wikimedia.org/wiki/
https://ru.wikipedia.org/wiki/
http://no.wikipedia.org/wiki
http://en.wikipedia.org/wiki/ 
http://fi.wikipedia.org/wiki/
http://sv.wikipedia.org/wiki/
http://geraldika.ru/regions/
http://www.heraldicum.ru/index.htm
http://www.bibliotekar.ru/


       BONNE ANNÉE !!












Fljotsdalsherads Jamtland Vadso  Pitea Umea Vasterbotten Gallivare

Le Rallye du Dakar 2015 illustré par les blasons

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Il  a débuté hier le 4 janvier 2015, au départ de Buenos Aires, la capitale de l'Argentine et le trophée sera remis au vainqueur, le 17 janvier, également à Buenos Aires.
  Le Rallye du Dakar, qui a gardé le nom de la capitale africaine alors que la course ne se déroule plus en Afrique depuis 2007 est une des épreuves de sport automobile les plus prestigieuses et médiatisées dans le monde. Motos, voitures et camions vont en découdre dans la pampa et les grandes prairies en Argentine, les canyons et chemins escarpés de la Cordillère des Andes, les dunes des cordons littoraux du Pacifique du Chili, des déserts dont le terrible désert d'Atacama et le désormais inclassable salar d'Uyuni, en Bolivie. Adrénaline garantie pour les concurrents, et pour les suiveurs et les spectateurs : des paysages à couper le souffle.
 Et pour nous, ce sera plus calme, sans odeur de gaz d'échappement : une révision des emblèmes des villes-étapes, qui nous amènent des surprises et aussi un peu d'exotisme dans l’héraldique classique telle que nous la connaissons en Europe. Pardon aux internautes qui recherchaient des informations sur la course ou des résultats (j'ai mis le lien tout en bas) ! ce n'est pas le thème ici.


 Voici  les 13 étapes du parcours :
Avec une particularité cette année : une journée de repos distincte selon le type de concurrents. Ce qui va entraîner un décalage d'un jour entre les uns et les autres entre le 10 et le 12 janvier et un chassé-croisé le 11 janvier !

04/01/2015 Buenos Aires    Villa Carlos PazARGENTINE
05/01/2015 Villa Carlos PazSan JuanARGENTINE
06/01/2015  San JuanChilecitoARGENTINE
07/01/2015 ChilecitoCopiapoARGENTINE - CHILI
08/01/2015 CopiapoAntofagastaPÉROU - CHILI
09/01/2015   AntofagastaIquiqueCHILI
10/01/2015       -------  Repos motos/quads  ----------                    CHILI
10/01/2015 Iquique Uyuni CHILI - BOLIVIE
11/01/2015 Uyuni ↔ IquiqueIquiqueUyuni     BOLIVIE - CHILI
12/01/2015       ------  Repos autos/camions  ---------                    CHILI
12/01/2015 Uyuni   IquiqueBOLIVIE - CHILI
13/01/2015   IquiqueCalamaCHILI
14/01/2015CalamaSaltaCHILI - ARGENTINE
15/01/2015SaltaTermas Rio HondoARGENTINE
16/01/2015Termas Rio HondoRosarioARGENTINE
17/01/2015RosarioBuenos Aires CHILI

Et maintenant le déroulement du parcours (héraldique) à partir des armoiries ou emblèmes des villes-étapes.

armoiries de la ville de Buenos Aires (de 2003 à 2012),
Capitale fédérale et Ville autonome de l'Argentine
Le premier blason connu remonte à l'année 1580 lors de la fondation
de la colonie espagnole de la "Santísima Trinidad y Puerto de 
Santa María del Buen Ayre" . Il était totalement différent et montrait 
une aigle avec quatre aiglons, tenant une croix dans sa serre dextre. 
Mais il n'a pas été maintenu (j'en reparlerai dans ma série "capitales du Monde"). 
 Le blason suivant fit son apparition au XVIIe s. avec une partie des éléments 
actuels : la baie, la colombe et l'ancre puis il aévolué progressivement vers
 cet écu en forme d'ellipse montrant la baie du Río de la Plata,
deux vaisseaux de guerres espagnols au mouillage pour protéger la ville,
 une étrange ancre flottant à la surface de l'eau pour symboliser le port
  "el Puerto de Santa María del Buen Ayre"
et une colombe en vol aux ailes déployées dans le ciel entourée de rayons
lumineux, représentant le saint Esprit dans la Trinité pour la religion catholique
et qui protégeait l'ancienne ville de "la Santísima Trinidad".
 
armoiries de la ville de Villa Carlos Paz,
 Province de Córdoba (Argentine)
Les épées mises en sautoir symbolisent la bataille
 de San Roque, livrée le 22 Avril 1829, lors de la guerre
 civile, entre les forces commandées par les généraux 
en lutte pour le pouvoir de la province de Córdoba
 Juan Bautista Bustos et José María Paz, dont
 descend le fondateur de la ville (Carlos Paz);
 les fasces d'argent ondées symbolisent 
les trois rivières qui se jettent dans le lac San Roque
 et les tours symbolisent les pionniers et les autres 
hommes qui ont fondé et peuplent Carlos Paz. 
 
armoiries de la ville de San Juan,
Province de San Juan (Argentine)
ces armoiries sont basées sur celles du fondateur de la ville
  Don Juan Jufré (échiqueté azur/argent à dextre) et avec l'image 
du saint patron de la ville : Saint Jean Baptiste à senestre. 
En cimier : soleil rayonnant et bonnet phrygien, 
des constantes de la symbolique argentine.
 
armoiries de la ville de Chilecito,
Province de La Rioja (Argentine)
la montagne est le Cerro General Belgrano (alt 6250 m.)
le château représente l'héritage hispanique 
(la Castille) et le soleil est l'Inti des Incas

  Vue du Cerro General Belgrano (alt. 6 250 m.)
 depuis Chilecito 


armoiries de la ville de Copiapó,
région d' Atacama (Chili)
 la forme et les couleurs de l'écu rappellent celles
des armoiries nationales du Chili. La corne d'abondance
déversant des besants d'or fait allusion à la richesse 
apportée par l'exploitation des mines de la région, 
 en particulier le cuivre et l'or. C'est là qu'en 2010, 
suite à un effondrement, 33 mineurs resteront
 bloqués sous terre pendant 69 jours, provoquant 
un évènement au retentissement international
et au final heureux, tous seront sauvés.

armoiries de la ville d'Antofagasta,
région d' Antofagasta (Chili)
l'écusson central, coupé d'azur et de gueules 
montre en chef un monument naturel situé dans 
l'océan Pacifique, sur la côte : La Portada (ci-dessous)

armoiries de la ville d'Iquique,
région de Tarapacá (Chili)
écu timbré d'une couronne navale
(Iquique est un des plus grands ports commerciaux 
de la côte Pacifique et réputé notamment pour
 l'exportation des nitrates des mines de la région)
deux éléments du blason : la Torre del Reloj (1877)
 et la Boya ( bouée ) dans le port.



armoiries de la ville d'Uyuni,
 province d'Antonio Quijarro (Bolivie)
l'écu est divisé en trois quartiers : en 1 un caducée, symbole du 
pouvoir de Mercure, en 2 une masse et un burin pour le
 commerce et l'activité minière ; en 3 un paysage composé
d'une montagne :"el cerro de Cosuña", l'altiplano et le salar 
et à droite une locomotive à vapeur, symbole de progrès. 
Au centre un écusson rond montrant la montagne : 
"el cerro rico de Potosí" , origine des richesses de la Bolivie. 
Antonio Quijarroétait un homme politique célèbre de la région 
qui a donné son nom à la province. L'écu est timbré du soleil "inti
des Incas et d'une couronne de laurier et encadré aussi de laurier
et d'une palme;le ruban est aux couleurs du drapeau de la Bolivie.
 le Salar (désert de sel) d'Uyuni 

emblème de la ville de Calama,
région d' Antofagasta (Chili)
armes parlantes  : ca - lama
la couleur de la terrasse et la mention "Tierra de sol y cobre
(Terre de soleil et de cuivre) attestent de la présence 
des gigantesques mines de cuivre de Chuquicamata
(photo ci-dessous).




emblème de la ville de Salta,
Province de Salta (Argentine)
 étrange, ce conquistador seul en armure avec son chien
(il avait jadis un indien face à lui, qui a été supprimé)
 1934 est la date d'adoption de ces armes
A noter également la mention récurrente dans les armoiries
 des (anciennes) villes d'Espagne : " la Muy noble y muy
 leal ciudad de .. "(La très noble et très fidèle ville de ...)
 qui est la marque de reconnaissance du statut de ville
 d'Espagne par le souverain en titre, devise qui remonte
 à la Reconquista et à la période des Rois catholiques.

emblème de la ville de Termas de Río Hondo,
Province de Santiago del Estero (Argentine)
 c'est une station thermale, comme son nom
 le laisse deviner ainsi que les divers emblèmes
anciens et modernes


armoiries de la ville de Rosario,
Province de Santa Fe (Argentine)
Comme pour beaucoup d'armoiries argentines, l'écu est de forme ovale.
Elles datent de 1862. Le blason est coupé, avec un soleil levant rayonnant à l'horizon
au centre une  rivière, le río Paraná , avec des bateaux a voile et à vapeur et des îles;
à droite un bastion militaire armé de canons avec un bras démesuré agitant le drapeau 
national (C'est ici, dans le bastion de la Liberté que le général Belgrano, héros de 
l'indépendance, aurait fait hisser pour la première fois le futur drapeau 
de l'Argentine, en 1812, quatre ans avant la déclaration d'Indépendance de Tucumán)
 au premier plan :  plusieurs objets pour symboliser l'agriculture :
faucille, charrue, gerbes de blé et de maïs, et une ancre.


armoiries de la ville de Buenos Aires
 (officielles depuis 2012),
Capitale fédérale et Ville autonome de l'Argentine
 En 2012, la Legislatura de la Ciudad Autónoma de Buenos Aires a
voté une une loi modifiant les armes officielles de la ville en lui donnant ce
graphisme plus épuré, s'inspirant d'une représentation datant de 1856 :
un ovale avec des lignes courbes pour le Río de la Plata ,deux navires
et la colombe avec les ailes ouvertes dans le ciel et rayonnante,
pour le symbole de la fondation de la ville.


crédits :
logo, cartes et photo : site officiel : www.dakar.com
armoiries :
es.wikipedia.org
heraldicaargentina.com.ar
www.uyuniweb.com
http://diarioelnortino.cl

vous pouvez également suivre le résumé des étapes sur la chaine TV France 4 tous les jours à partir de 18h35 et en replay sur Internet, sur le site de http:// pluzz.francetv.fr

                      Herald Dick


Hommage à François Fénelon

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Aujourd'hui le 7 janvier 2015, on célèbre le 300e anniversaire de la mort du célèbre homme d'église, évêque et écrivain français, également philosophe, pédagogue, théoricien politique et théologien mystique :


blason de la famille Salignac de la Mothe Fénelon :
"d'or à trois bandes de sinople"
portrait anonyme de Fénelon,  daté de 1603
Musées du Château de Versailles


François Fénelon

(• Sainte-Mondane 1651 - † Cambrai 1715)

chromo publicitaire (début XXe siècle) montrant le château familial en Dordogne dans la commune
 de Sainte-Mondane et en photo aérienne ci-dessous, il date du XIVe siècle :


François de Salignac de La Mothe-Fénelon
• né au château de Fénelon à Sainte-Mondane, en Dordogne, le 6 août 1651
• mort à Cambrai, dans le département du Nord, le 7 janvier 1715.

blason de la famille ( avec l'orthographe : "Salagnac", qui est plus ancienne ) , enregistré à l'Armorial Général 
de France (1696-1711) - Généralité de Limoges - registre n° 16 - page 15
armoiries de la famille de Salignac de La Mothe-Fénelon(date 1844)  
avec deux sauvages  en supports , couronne de marquis,  
cimier : une aigle issante d'or, surmontée d'une croix pommetée du même.
  devise (tirée du huitième épilogue de Virgile), placée entre les lettres 
Alpha et Oméga : "A Te Principium, Tibit Desinet".

  Né au château de Fénelon, dans une famille noble du Périgord, François de Salignac de La Mothe-Fénelon est plus connu simplement sous le nom de Fénelon. En tant que cadet de la famille, il choisit une carrière ecclésiastique. Il fait ses études au séminaire de Saint-Sulpice, à Paris. Excellent prêtre, il est nommé en 1678 directeur des Nouvelles Catholiques, toujours à Paris, une institution œuvrant à l’instruction des jeunes protestantes récemment converties au catholicisme. En 1685, après la révocation de l’édit de Nantes, on l’envoie diriger des missions de conversion des protestants.
 L’aidant et le secondant dans tous ses travaux de controverse et de philosophie, il devient le protégé de l’évêque Jacques Bossuet.
armes des Salignac ornant une fenêtre du château de Fénelon (commune de Sainte-Mondane - Dordogne - France) et ci-dessous : deux fenêtres armoriées du même château, vues de l'extérieur (donc blasons inversés !)
armoiries de la famille de Salignac peintes sur les poutres du plafond foisonnant de motifs décoratifs et de blasons,
 Salle d'apparat du château des Doyens (XVIIe s.), à Carennac (Lot) - Le château abrita François Fénelon de 1681 à 1695, où il fut doyen du prieuré, et aurait choisi cet endroit pour y écrire "Les Aventures de Télémaque" (voir → )
   Pour s’être brillamment illustré dans le genre didactique avec la publication de son Traité de l’éducation des filles (1687), qui lui a valu la faveur de la Cour (cet essai développe l’idée nouvelle que l’éducation doit tenir compte des dispositions naturelles de l’enfant et s’adapter au rôle qu’il tiendra dans le monde), Fénelon est nommé, en 1689, précepteur de Louis, duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV. Il écrit alors pour son élève des ouvrages variés : des Fables (1690), des leçons d’histoire comme les Dialogues des morts (1712), des Essais philosophiques et les Aventures de Télémaque (1694, publié en 1699). Ce récit didactique, pastiche homérique en prose, retrace le voyage de Télémaque, à la recherche de son père Ulysse. Il permet à Fénelon, dans la richesse d’un style baroque et dans la floraison d’exercices de rhétorique et d’exposés culturels, de donner à son élève une « agréable » leçon de morale politique et d’éloquence, en cherchant à lui apprendre son métier de souverain.


 "Les Aventures de Télémaque" roman de Fénelon ornées de figures
 gravées d'après les dessins de C. Monnet, peintre du roi, par Jean Baptiste Tilliard,
couverture d'une édition du XVIIIe s.
timbre émis par la Poste en 1947
d'après le portrait peint par Joseph Vivien
En 1695, Fénelon devient archevêque de Cambrai ; peu de temps après, il s’oppose violemment à Bossuet sur la question mystique du quiétisme. En effet, depuis 1688, Fénelon est influencé par Madame Guyon, qui fait de l’abandon à Dieu le centre de la religion, et de l’extase le critère de l’union à Dieu. Son Explication des maximes des saints sur la vie intérieure (1697), où il entreprend de démontrer que la doctrine du « pur amour par abandon » n’est pas hérétique, est attaquée par Bossuet dans plusieurs écrits (en particulier Instruction sur les états d’oraison et Relation sur le quiétisme, 1698), et certains passages du livre sont condamnés par le pape Innocent XII en 1699, sous la pression de Louis XIV.



Fénelon se soumet immédiatement, car au même moment paraissent les Aventures de Télémaque dans lesquelles Louis XIV voit une critique de l’absolutisme royal. Fénelon y prône en effet une forme de monarchie éclairée, cherchant la paix et le bien de ses sujets, où le pouvoir du roi doit être équilibré par celui de la noblesse.



Statue de Fénelon par David d'Angers (1826), placée sur son tombeau
dans la cathédrale de Cambrai, dont il fut l'évêque.

   Fénelon est exilé dans son diocèse, à Cambrai, où, luttant contre le jansénisme, il se consacre à l’instruction religieuse de ses fidèles tout en poursuivant activement ses travaux littéraires, tant politiques que spirituels. Il publie le Traité de l’existence de Dieu (1712-1718), dont les principes, hardis pour un dévot, inspireront Rousseau et Chateaubriand, et rédige sa célèbre Lettre à l’Académie (1714, publiée en 1716), où il oppose au formalisme de Versailles une rhétorique inspirée, voire extatique, avant de s’éteindre à Cambrai des suites d’un accident.


château des Doyens , détail du plafond  - Carennac (Lot)

   Fénelon était donc issu d'une famille noble du Périgord, ancienne mais appauvrie. Il est le fils de Pons de Salignac (1601-1663), marquis de La Mothe-Fénelon et de la seconde épouse de ce dernier, Louise de La Cropte. Plusieurs des ancêtres de Fénelon s'étaient occupés de politique, et sur plusieurs générations certains avaient servi comme évêques de Sarlat. Comme il était un cadet (son père ayant eu neuf enfants de sa première épouse, Isabeau d'Esparbes de Lussan, et trois de sa seconde, dont Fénelon), il fut destiné de bonne heure à une carrière ecclésiastique, tout comme son demi-frère homonyme issu du premier lit, François Pons de Salignac comte de La Mothe-Fénelon, sulpicien et missionnaire au Canada ( voir → ICI) .
 
armoiries de la ville de Dorval au Québec (Canada) 
on remarque que les quartiers 2 et 3 du blason écartelé 

sont aux armes de la maison de Salignac, 
chargées d'une aigle de sable armée et lampassée de gueules.


  La famille de Salignac (ou anciennement de Salagnac) apparaît à la fin du Xe siècle avec Geoffroi de Salignac, né vers 980, qui possédait la châtellenie de Salignac, des fiefs dans le Quercy et les vicomtés de Turenne et de Gimel. L'origine de la famille de Salignac pourrait être une branche cadette des vicomtes de Turenne de la famille de Comborn. Bertrand de Salignac n'ayant eu que des filles de ses deux mariages, la seigneurie de Salignac passa à la famille de Gontaut par le mariage, en 1545, de Jeanne de Salignac avec Armand de Gontaud, seigneur de Madaillan, qui a fondé la branche des Gontaut-Salagnac (ou Salignac). Le château est passé au XVIe siècle aux Montmège et au XVIIIe siècle aux Noailles. Le château est racheté en 1912 par la famille Salignac-Fénelon.

   Outre cette curiosité trouvée au Canada, quelques communes françaises ont adopté un blason composé avec les armes familiales de la maison de Salignac :

château de Salignac, commune de Salignac-Eyvigues (Dordogne)
blason de l'ancienne commune de
 Salignac (Dordogne)qui
fusionné avec Eyvigues en 1965


blason de la commune de
 Salignac-Eyvigues (Dordogne)
 "d'or à cinq cotices parties de sinople
 et de gueules". Ce blason pourrait être 
une fusion des armes de Salignac 
avec celles de Turenne (à vérifier).
blason de la commune de
 Saint-Martin-l'Astier (Dordogne)
armes de Florent de Buade, à dextre 
(d'azur à trois pattes de griffon d'argent) 
marié àIsabeau de Salignac (partie seneste)
provenance : château de la Roche.

blason de la commune de
 Saint-Éloy-les-Tuileries (Corrèze)
écartelé : en 1 et 4 : famille Dumas
en 2 et 3 : famille de Salagnac 






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